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Un stress excessif, à l’origine de la nervosité, peut conduire à des situations dangereuses pour le cheval et le cavalier.
Le cheval est un animal grégaire et craintif. Dans son milieu naturel, il pâture en surveillant son environnement. En situation de stress, tout le corps se met en position de fuite. Certaines hormones telles que l’adrénaline et le cortisol, réorientent le métabolisme vers les fonctions musculaire, pulmonaire et cardiaque pour approvisionner les membres en oxygène et en énergie. La fréquence cardiaque du cheval augmente entraînant une accélération de la circulation sanguine dans les muscles. Le cerveau fonctionne plus rapidement, l’ouïe et la vue sont en alerte.
P Raia, The Horse, 2009.
Nous demandons au cheval de véritables efforts d’adaptation : confinement en box, assujettissement à un type et à un comportement alimentaires, soumission au travail, transports, compétitions… Ce mode de vie peut entraîner un stress excessif voire des comportements d’excitation. La nervosité peut se manifester par de l’impulsivité et de l’imprévisibilité difficile à gérer par le cavalier et conduire à des situations dangereuses.
R Geor, The Horse, 2002.
Manque de concentration au travail, intolérance à l’effort, impulsivité, hypervigilance, muscles contractés, sudation plus importante sont des signes pouvant être observés chez les chevaux nerveux. On constate une perte d’appétit, une fragilisation du système immunitaire entraînant une plus grande sensibilité aux maladies, des problèmes de veille et de sommeil.
ST Healther, The Horse, 2004.
Qu’elle qu’en soit l’origine, le stress modifie les fonctions digestives. Ainsi, ce stress est susceptible de perturber le transit digestif par une diminution du transit et une diminution des enzymes digestives induisant la prolifération de bactéries pathogènes. Il peut en résulter des diarrhées, une déshydratation, ainsi que des déséquilibres électrolytiques favorisant l’apparition de coliques.
PD McGreevy, AJF Webster, CJ Nicol.
The Veterinary Record, 2001.
R Wolter, L’alimentation du cheval, 1999.
Une étude a été menée sur 50 chevaux soumis à des situations de stress.
58 % de ces chevaux avaient des ulcères gastriques. Il a été établi que le risque de développer des ulcères serait plus important chez les chevaux nerveux que chez les chevaux d’un tempérament particulièrement calme.
SR McClure, LT Glickman, Glickman NW, Journal of American Journal of the American Veterinary Medical Association, 1999.
La quantité d’amidon influence le comportement du cheval. Les chercheurs ont mis en évidence qu’une diminution du niveau d’excitabilité des chevaux est associée à une diminution du niveau d’amidon dans leur ration. En réduisant la part des céréales, le niveau d'amidon est par conséquent également abaissé dans la ration.
R Geor, The Horse, 2001.
EM McKenzie, SJ Valberg, SM Godden, JD Pagan, JM MacLeay, RJ Geor, GP Carlson, Journal of Veterinary Internal Medicine,2003.
AJ Redondo, J Carranza, P Trigo, Applied Animal Behaviour Science, 2009.
Le stress peut provoquer des perturbations physiologiques :
Contraction des muscles
Sudation plus importante
Fragilisation du système immunitaire
Troubles digestifs
Ulcères gastriques
Le comportement des chevaux nerveux est influencé par leur alimentation.