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Ajuster le poids pour assurer la performance.
L’énergie apparaît comme le facteur nutritionnel le plus influencé par le travail. Le suivi du poids vif et de l’état d’engraissement est un bon moyen de vérifier que le cheval reçoit suffisamment d’énergie dans la ration.
Un excès d’énergie est à l’origine d’une augmentation du dépôt de graisse, ce qui est défavorable pour la performance sportive. Une étude sur des chevaux d’endurance a montré que les animaux ayant 6.5% de gras corporel avaient plus de chance de terminer une course de 150 miles sur deux jours que ceux en ayant 11%.
Cependant, un apport insuffisant ne permet pas non plus de maximiser les performances. En effet, il a été montré qu’il existait une forte ration positive entre le poids vif des chevaux de course et leurs performances sportives. Le poids idéal d’un cheval pourrait varier de plus ou moins 1.5% du poids vif, ce qui correspond à plus ou moins 7.5kg pour un cheval de 500 kg. Des données récoltées sur 565 chevaux de course japonais ont montré que la variation moyenne du poids vif entre deux courses successives était de plus de 0.5kg. 95% de ces chevaux ont subi des variations inférieures à 10kg.
Hintz, 1994, Journal of Nutrition, supplément n°12Les besoins en énergie du cheval entraîné intensivement sont doublés par rapport à un cheval qui ne travaille pas. Pour éviter une perte de poids préjudiciable, il faut renforcer l’apport énergétique de la ration. Augmenter la quantité de céréales distribuées peut être une solution. Cependant, ceci n’est pas sans risque au-delà d’un certain seuil ; En effet, un apport excessif d’amidon peut être à l’origine de troubles au niveau du gros intestin. Les matières grasses apparaissent alors comme un moyen sûr de fournir l’énergie nécessaire pour compléter les rations de base. Elles ont l’avantage d’être facilement digérées, d’éviter les troubles digestifs et sont deux fois plus énergétiques que l’amidon.
David, 1999, Cheval santéDes formules très simples d’emploi existent pour évaluer le poids vif des chevaux au travail. Le système français (Martin-Rosset, 1990) donne : Poids vif (kg)= 4.3PT+3HG-785 avec une précision de plus ou moins 26kg. Cependant une formule américaine (Carroll et Huntington, 1988) donne : Poids vif (kg)= PTx PTx L (cm) 11877. La combinaison de ces deux éléments serait très bien corrélée avec le poids vif (r2 = 0.90) Pour les chevaux en croissance (6 mois à 4 ans), Martin Rosset donne : Poids vif (kg)= 4.5 PT- 370
Caroll C.L. et P.J. Huntington, 1988, Equine Veterinary Journal, p41Martin Rosset W., 1990, L’alimentation des chevaux, p50.Un moyen rapide de vérifier l’ajustement de la ration
6 endroits à palper pour vérifier la présence de dépôts adipeux :
L’échelle va de 1 (cheval émacié) à 9 (cheval obèse).
Score 5= cheval en état
Les côtes ne sont pas visibles distinctement mais sont facilement discernées au toucher. Le gras de la base de la queue commence à devenir légèrement mou. Le garrot paraît arrondi. Les épaules et l’encolure ne semblent pas détachées du corps.
Henneke et al, 1983, Equine Veterinary JournalComplément nutritionnel énergétique pour chevaux de compétition et de course
Master King est destiné aux chevaux de course et de sport soumis à des efforts physiques intenses et prolongés.
Surveiller le poids et l’état corporel c’est vérifier le bon ajustement de la ration.
Les galopeurs et les chevaux de CSO supportent plus facilement un léger excès de poids que les chevaux d’endurance et les trotteurs.
Les matières grasses sont un bon moyen de fournir plus d’énergie à un cheval qui travaille et cela en toute sécurité.